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Au service de l'automobile

La fibre de verre s'impose dans la fabrication en grande série d'importantes pièces de carrosserie destinées à l'automobile.

Remplaçant l'emboutissage du métal par un moulage très simple, la fibre de verre va offrir aux designers une grande liberté de création. La voici qui entre dans la course avec… la voiture de compétition ! Ce sont ces prototypes, où prime la performance technique, qui permettent à la fibre de verre de réussir ainsi ses "essais".

Peu à peu, les constructeurs automobiles s'y intéressent pour des véhicules spéciaux, de petite et moyenne série. Car, grâce à un matériau de base peu coûteux et des procédés simples de moulage, ils parviennent à diminuer de façon sensible le coût des prototypes, laissant aux ingénieurs la possibilité de modifier sans surcoût les pièces initiales.

Plus de 20 millions de pare-chocs

Le pavillon de l'ID 19 a été la première pièce automobile moulée en grande série, avec un total de 1 600 000 pièces fabriquées. Puis c'est au tour de l'habitacle, du sous-capot, des accessoires de carrosserie et de l'aménagement intérieur du véhicule : la fibre de verre s'adapte à toutes les situations, à tous les matériaux qu'elle vient renforcer, polyester et mousses rigides.

En 1972, c'est Renault qui dépose un pare-chocs en fibre de verre dans le berceau de la toute jeune R5. Dix ans plus tard, on aura monté plus de 20 millions de ces fameux boucliers sur les modèles de sa gamme.

Et c'est enfin l'étape de la Citroën BX. Désormais, il n'y a pratiquement plus un constructeur européen qui n'intègre la fibre de verre sans ses modèles.

Prochaine étape : des carrosseries entières en fibre de verre. Pour de moyennes séries, Renault a joué le jeu avec l'Alpine A 310 et l'Espace. Matra a fait de même avec sa propre Bagheera.

Depuis qu'elle s'est mise au service de l'automobile, la fibre de verre n'a jamais déçu. Grâce à la technique du moulage, elle a permis aux constructeurs d'obtenir des pièces complexes d'un seul tenant et d'en réduire ainsi le nombre. Simplification du montage, gain de temps pour l'industriel : l'automobiliste reste le grand gagnant. Car cette diminution des assemblages rend les véhicules moins bruyants et plus faciles à entretenir.

Comme les pièces mécaniques de structure, les éléments composites fibre de verre disposent d'un dernier atout : ils ne rouillent pas… Résistant à la corrosion, c'est sans danger que le composite affronte des conditions météorologiques difficiles, l'attaque de la pollution atmosphérique et, en hiver, le pire ennemi de l'automobile : le sel employé sur les routes enneigées.

 
 
 
 
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